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Conformément à ses engagements, la Société Autoroutière du Gabon (SAG) met en circulation une nouvelle route bitumée de deux voies sur 16 km entre Nkok et Ntoum

04.07.2024

Libreville (Gabon), le 04 juillet 2024 – La Société Autoroutière du Gabon (SAG) a procédé ce mercredi à la mise en circulation officielle d’une route bitumée de deux voies qui s’étend sur 16 km entre Nkok et Ntoum. Celle-ci intervient conformément aux engagements pris lors de la visite de SEM Raymond Ndong Sima, Premier ministre de la République Gabonaise sur le chantier le 8 mars et à ceux de Thierry DEAU, PDG de Meridiam, auprès de SEM le Président de la Transition lors du Forum Gabon-France le 31 mai 2024. Grâce à cette nouvelle mise en circulation, 81 kilomètres sont désormais empruntables au total entre les PK 24 et PK 105 de la Route Nationale 1 (RN1) permettant de relier Libreville à Franceville.

 

 

 

La mise en circulation de ce nouveau tronçon marque une étape cruciale dans le développement des infrastructures routières du pays. Elle permettra de contribuer de manière significative au développement économique régional et national, d’améliorer la mobilité des personnes et des marchandises tout en veillant à la prise en compte des questions environnementales. Avec l’inauguration de cette nouvelle portion de la RN1, ce sont des milliers d’usagers quotidiens de cet axe routier stratégique pour le Gabon qui bénéficieront d’une circulation fluide, sécurisée et confortable tout au long de l’année.

 

 

 

Cette portion a nécessité d’importants travaux de drainage et la construction de différents ouvrages afin de prévenir les risques d’inondation en période de pluies et de garantir la praticabilité et la sécurité de la route tout au long de l’année. Ces travaux permettront également de réduire considérablement les besoins de maintenance et de renouvellement, notamment à travers le dimensionnement de chaussée, plus robuste que les conceptions habituelles, garantissant ainsi une meilleure durée de vie malgré le trafic lourd.

 

 

 

Fruit d’un partenariat public-privé (PPP) finalisé en 2021 entre l’État gabonais et Meridiam, et dont la Société Autoroutière du Gabon est le maître d’ouvrage délégué, la mise en circulation de cette première portion de la Route Nationale 1 (RN1) vient également souligner la réussite de cette collaboration public-privé au service de la population gabonaise et de l’amélioration concrète de ses conditions de vie.

 

 

 

L’intégralité du premier tronçon de la RN1 (93 km au total) devrait être livré d’ici à la fin de l’année 2024.

 

Selim Bejaoui, Directeur général de la SAG a confié « La mise en circulation complète de cette nouvelle portion de la RN1 va considérablement améliorer la qualité, la sécurité et les conditions de transport des biens et des personnes. Avec la période de vacances qui s’ouvre, les Gabonais pourront rejoindre l’intérieur du pays avec beaucoup de facilité en empruntant ce nouveau tronçon. Ce partenariat démontre également qu’une coopération étroite entre acteurs publics et privés peut transformer les infrastructures routières du Gabon de manière significative et au bénéfice des populations et de l’environnement. »

 

 

À propos de la SAG :

La SAG est la société de projet née à la suite d’un partenariat public-privé signé entre l’État Gabonais et Meridiam, société à mission spécialisée dans la conception, le financement et la gestion d’infrastructures durables. Dans le cadre de cet accord, la SAG est chargée du financement, de la construction, de l’exploitation et de la maintenance du premier tronçon de la Route Nationale, entre les PK12 et 105, pour une durée de 30 ans. Le projet de la SAG est une aventure collective qui emploie plus de 1000 personnes, dont 80% de Gabonais. La SAG se distingue également par ses engagements environnementaux solides, le projet répondant aux Objectifs du développement durable (ODD) tels qu’énoncés par l’ONU dans son Agenda 2030 : 7 (recours aux énergies renouvelables), 9 (accès à des emplois décents), 11 (villes et communautés durables) et 15 (protection de la faune et de la flore terrestres). En outre, la réalisation du premier tronçon doit permettre une réduction considérable du temps de trajet pour les usagers (supérieure à 1 heure selon les estimations) et par la même contribuer à une réduction des émissions de gaz à effet de serre.

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